Boîtes de conserve

Boîte de conserve

ABECEDAIRE DE LA CONSOMMATION PLUS DURABLE


Cette entrée fait partie de mon Abécédaire de la consommation plus durable: des idées pour une consommation plus durable pour sa santé, son porte-monnaie et la planète.

Boîtes de conserve : oui ou non ?

Boîtes de conserve: oui ou non ?
Idée

Eviter les boîtes de conserve contenant du bisphénol A.

« Une étude publiée en 2008 par des chercheurs de l’université de Cincinnati vient d’apporter la preuve de la forte nocivité d’un xénoestrogène omniprésent dans notre vie quotidienne. Il s’agit du bisphénol A, un des composants du PVC (polyvinyle chloride) ou plastique durci. Or le PVC, on en trouve partout : dans le revêtement intérieur des cannettes de soda, le plastique de certaines barquettes, les bouilloires électriques, bols pour four à micro-ondes et autres récipients qui ont envahi nos cuisines et nos cafétérias. On le retrouve aussi dans le plastique qui tapisse l’intérieur de nombreuses boîtes de conserve (…) Lorsqu’un plastique en PVC est chauffé, ou qu’il entre en contact avec un aliment ou un liquide chaud, il diffuse du bisphénol A. Cette substance a longtemps été suspectée de contribuer à la progression de certains cancers. Désormais la preuve est faite de sa toxicité. »

David Servan-Schreiber, Anticancer, p. 160.

En 2007, l’Environmental Working Group basé à Washington a réalisé une étude sur la présence de BPA dans les aliments en boîtes de conserve. La présence de BPA a été détectée dans le revêtement de plus de la moitié des 97 boîtes de conserve analysées (comprenant des conserves de fruits, légumes, boissons gazeuses et d’autres conserves couramment consommées). L’étude relève que de nombreuses études ont confirmé la toxicité à faible dose du BPA, sous la forme d’effets toxiques variés.

Environmental Working Group, Bisphenol A – Toxic Plastics Chemical in Canned Food (traduit de l’anglais).

« A ce jour, plusieurs études scientifiques suggèrent que l’absorption de bisphénol pourrait être liée à des cas de cancer du sein et de la prostate, d’obésité ou d’anomalies du développement et de la reproduction. (…) La FRC a décidé de tester toutes sortes d’emballages en quête de traces de BPA. (…) La très grande majorité des boîtes [de conserve] sont revêtues à l’intérieur de résine époxy contenant du BPA. (…) Dans tous les cas [testés], sauf un, les conserves de tomates concassées et de thon contenaient des concentrations de BPA entre 6,43 et 50,01 microgrammes par kilo. Loin du seuil des 600 microgrammes par kilo fixé par la loi helvétique, même s’il ne faut jamais oublier l’effet de cumul. »

Pierre-Yves Frei, Du bisphénol A caché là où on ne l’attend pas, Enquête : santé, 2 mars 2012, frc.ch.
Idée

Préférer les produits frais (ou surgelés). 

« Dans la mesure du possible, on leur préférera des produits surgelés. Ou, mieux, des produits frais. »

Pierre-Yves Frei, Du bisphénol A caché là où on ne l’attend pas, Enquête : santé, 2 mars 2012, frc.ch.

Boîtes de conserve : jeter ou recycler ?

Jeter ou recycler ?
Idée

Au lieu de jeter avec les déchets ménagers les boîtes de conserve, les trier à part en vue de leur recyclage.

A Lausanne, les boîtes de conserve peuvent être amenées aux points fixe de collecte ou en déchetterie. La tôle d’acier [des boîtes de conserve] est recouverte d’une fine couche d’étain. Le recyclage permet de récupérer ces deux composants et d’économiser jusqu’à 60% d’énergie.

Abécédaire du tri de la Ville de Lausanne.

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