Vitamine D: comment j’ai corrigé ma carence … sans complément alimentaire!

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SANTE


La vitamine D: un élément nutritif problématique

En été 2020, je consulte un praticien de santé. Il me parle de ce qu’il appelle les trois éléments nutritifs problématiques: la vitamine B12, la vitamine D et l’iode. Pourquoi problématiques ? Parce que la plupart des personnes semblent être carencées en ces trois éléments, alors qu’ils seraient précisément ceux qui peuvent avoir le plus grand impact sur la santé.

Novembre 2020: mon premier test

Au mois de novembre, je décide de faire un test de vitamine D. Je veux savoir si j’ai une carence. Il existe plusieurs types de tests pour la vitamine D. Celui qu’on me recommande de faire est le « 25-Hydroxy-Vitamine D » (aussi appelé « 25(OH)D » ou Vitamine D, 25-OH »).

Pas besoin d’aller chez un médecin pour faire le test: je trouve sur le site cerascreen un kit à commander pour réaliser le test chez soi. Le kit coûte 49 CHF, comprenant le matériel et l’analyse des résultats par un laboratoire. J’ai même une bonne surprise en recevant ma commande: on m’a envoyé – par erreur j’imagine – deux kits pour le prix d’un 😉

Le test consiste à prélever quelques gouttes de sang en se piquant le bout du doigt à l’aide d’une petite aiguille, appelée lancette. Les gouttes de sang doivent ensuite être déposées sur un petit carton, qui est finalement envoyé au laboratoire.

Le verdict

Quelques jours après mon envoi, je reçois par email les résultats de l’analyse: j’ai une carence en vitamine D. Mon niveau de vitamine D3 s’élève à 26.95 ng/ml, alors que l’analyse indique que le résultat est considéré suffisante à partir de 31 ng/ml, bon à partir de 41 ng/ml et très bon entre 61 et 90 ng/ml. Ces recommandations se recoupent avec celles de mon praticien de santé, qui préconise de viser une fourchette de 50 à 80 ng/ml.

vitamine D test cerascreen résultats novembre 2020
Le résultat de mon premier test de vitamine D en novembre 2020. J’ai une carence !

Praticien qui m’avait toutefois prévenu: mon test ne pourrait que révéler une carence. En effet, la vitamine D3 est produite par l’action du soleil sur la peau. Cette production n’a toutefois pas lieu durant les mois d’hiver pour les personnes qui vivent au-dessus du 35° de latitude nord (la Suisse est à 46°); les rayons de soleil y sont alors trop obliques et pas assez puissants (K. Dina, The Raw food nutrition handbook, 2015, p. 100).

De plus, même une exposition suffisante au soleil durant les mois d’été ne résoudrait pas le problème: le corps ne va pas produire de réserve pour traverser l’hiver. Mon expérience l’a vérifié: de mai à septembre, je m’étais exposé quasi quotidiennement au soleil du milieu de journée, sans habits, ni crème solaire, pour une durée calculée en fonction de mon type de peau et de l’indice UV du jour. Cela m’a sans doute permis d’avoir un niveau adéquat de vitamine D durant l’été (je n’ai toutefois pas réalisé de test pour le vérifier). Mais cela n’a semble-t-il pas suffi pour m’empêcher d’être carencé, dès le mois novembre déjà !

Un complément en vitamine D: la solution ?

Que puis-je faire pour corriger ma carence ? La solution habituellement préconisée est de prendre un complément alimentaire. Je l’ai déjà fait par le passé, en prenant du Zymad.

Mais mon praticien de santé m’avertit: cette solution n’est pas idéale. Elle va certes permettre de corriger le niveaux de vitamine D, mais ne fera rien pour combler d’autres carences également induites par le rayonnement solaire insuffisant de hiver. L’exposition aux rayons UV du soleil ne permettrait pas seulement la synthèse de vitamine D, mais également d’autres éléments comme le sulfate de vitamine D, le sulfate de cholestérol, l’oxyde nitrique ou encore des bêta-endorphines. Des éléments qui joueraient également un rôle important dans la santé, mais que les compléments en vitamine D ne contiendraient pas.

Existerait-il une alternative au complément de vitamine D, qui me redonnerait tous les bénéfices du soleil dont l’hiver suisse me prive ? Il semblerait que oui…!

L’autre possibilité

L’autre possibilité est d’utiliser un appareil de photothérapie (UVB à bande étroite). Il en existe de différentes tailles et de différents budgets. Pour ma part, j’ai choisi le modèle B30R vendu par UV sun lamps pour 347$ (comprenant les frais de port).

(Au moment où j’écris cet article, l’appareil ne semble – momentanément ? – plus être disponible sur le site de UV sun lamp. L’appareil « Vitamin D Sunlamp » de Sperti semble être une option similaire, que je n’ai toutefois pas testée ).

L’appareil est livré sans support, mais avec un système qui permet de le fixer à un trépied, de type trépied pour caméra ou appareil de photo. Comme les dimensions réduites de l’appareil ne permettent pas d’exposer l’entier du corps en même temps à la lampe et qu’il faut procéder par portions, je cherche un trépied à hauteur réglable. Mon choix se portetrépied HD-175 de Dörr (acheté sur Galaxus pour 56.20 CHF), dont la hauteur ajustable entre 53 et 176 cm me permet de couvrir l’entier de mon corps (je mesure 175 cm).

Pour exposer l’entier de mon corps à l’appareil, je dois régler le trépied successivement dans quatre positions.

L’appareil B30R s’accompagne d’une notice d’utilisation. Elle détaille les différentes variables d’utilisation qui déterminent l’intensité de l’exposition, à savoir la fréquence d’utilisation de l’appareil, la durée de l’exposition et la distance entre le corps et l’appareil. L’idée est de combiner ces différentes variables pour procéder à une exposition graduelle.

J’ai commencé à utiliser l’appareil à la mi-janvier 21. L’utilisation maximale à laquelle je suis arrivée au terme de l’hiver était une exposition quotidienne, à 30 cm de l’appareil, d’une durée d’une minute pour chacune des quatre faces du corps (de face, de dos, de profil gauche et droite). Ceci répété à chacune des quatre positions du trépied, soit donc une durée d’exposition quotidienne totale de 16 minutes.

Avril 21: deuxième test

En avril 21, je procède à un nouveau test de vitamine D. Je suis curieux de voir si l’appareil tient ses promesses et si mon utilisation a été adéquate. J’utilise pour cela le deuxième test que j’ai reçu en cadeau involontaire lors de mon achat du premier test. Ayant beaucoup de peine à supporter la vue du sang, je redoute la perspective de devoir à nouveau me piquer le bout du doigt. Ma première expérience du mois d’octobre m’a laissé un souvenir assez désagréable. Mais le prélèvement se passe finalement beaucoup mieux que le premier

Les résultats du tests sont, eux aussi, bien meilleurs: mon niveau de vitamine D3 s’élève désormais à 51.31 ng/ml. C’est à dire dans la fourchette correspondant à un « bon niveau de vitamine D » (41-60 ng/ml). La carence est donc comblée. Et comme je n’ai pas pris de complément alimentaire, j’en conclus que c’est grâce à mon utilisation de l’appareil de photothérapie.

vitamine D test cerascreen résultats avril 2021
Le résultat de mon deuxième test de vitamine D en avril 2021. La carence a disparu.

Après le test, je continue à utiliser l’appareil jusqu’à ce que les températures me permettent à nouveau une synthèse naturelle de la vitamine D par exposition au soleil. Et je me réjouis d’utiliser à nouveau mon B30R lorsque l’été sera terminé… ou les jours où la météo estivale se fait capricieuse.

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