Vêtements
ABECEDAIRE DE LA CONSOMMATION PLUS DURABLE
Vêtements neufs ou d’occasion ?
Au lieu d’acheter des vêtements neufs, acheter des vêtements d’occasion.
« Le produit le plus ‘vert’ est incontestablement celui qui existe déjà. Avant d’acheter un nouveau vêtement, qu’il soit biologique, vegan, recyclé, recyclable, compostable ou biodégradable, j’estime primordial d’utiliser ceux qui se trouvent déjà dans nos placards, les magasins d’occasion, les friperies, les boutiques de dépôt-vente ou les marchés aux puces. »
Béa Johnson, Zéro déchet, p. 186.
« Selon le Bureau international du recyclage (BIR), plus de 70% de la population mondiale utilise des vêtements d’occasion. »
Béa Johnson, Zéro déchet, p. 187.
« Lorsque vous achetez des vêtements neufs, vous ne pouvez pas prévoir comment ils vont résister à un usage régulier, alors que des vêtements d’occasion ont déjà été testés (…) Le temps qu’ils se retrouvent sur les rayons, les vêtements de piètre qualité – voués à rétrécir, se déformer ou boulocher – exhibent en général déjà leur défaut. Leur état vous donner une idée de la manière dont ils résisteront à l’épreuve du temps. »
Béa Johnson, Zéro déchet, p. 189.
« La tendance [de l’upcycling] peut aussi être haut de gamme comme l’a montré Freitag avec ses sacs design en bâches de camion recyclées. (…) Rond de chute (…) [est le] projet de deux frangins qui réalisent de splendides sacs… en voile de bateau. Toujours dans le même état d’esprit, Skyzone Attitude nous offre des vêtements, sacs et objets en toile de parachutes recyclés. »
Jonas Schneiter, Écolo à profit, p. 57 s.
Vêtements en matières synthétiques ou naturelles ?
Eviter certaines matières synthétiques et préférer les vêtements en matières naturelles.
« Le formaldéhyde, les polybromodiphényléthers (PBDE), les produits perfluorochimiques et les phtalates qu’on trouve respectivmeent dans les vêtements infroissables (Sans repassage), ignifugés, en Gore-Tex et en vinyle sont dangereux pour notre santé. Le nylon, le polyester et l’acrylique peuvent aussi causer des allergies cutanées. Envisagez de vous séparer de ces matières pour réduire votre exposition. »
Béa Johnson, Zéro déchet, p. 184.
Vêtements: quelle quantité ?
Réduire le nombre de ses vêtements.
« Avec uniquement des fringues qui nous vont parfaitement, voire qui sont réalisées sur mesure, on peut en réduire drastiquement le nombre. (…) Il devient même possible de privilégier des marques locales qui produisent dans notre pays. »
Jonas Schneiter, Écolo à profit, p. 55.
« Nos affaires sont comme des colocataires, sauf que nous payons le loyer tout seuls. (…) Nous rêvons tous d’un logement spacieux et confortable. Mais quand on y pense vraiment, c’est surtout pour permettre à nos affaires de s’épanouir. (…) Voulons-nous vraiment continuer à payer le loyer pour elles ? Certainement pas. Il est plus sage de les mettre à la porte. » (
Fumio Sasaki, L’essentiel, et rien d’autre, p. 86.
« De temps à autre, nous louons notre maison : cela finance des week-ends et nos vacances. Quand vient le moment de vider les lieux, chacun d’entre nous sort le bagage à main qu’il garde dans son placard, y vide sa garde-robe, le ferme, et nous nous mettons en route. (…) Je me suis aperçu qu’une garde-robe ‘à emporter’ permet :
Béa Johnson, Zéro déchet, p. 199 s.
- D’être efficace : elle fait gagner du temps en réduisant les virées shopping et le rangement, mais accélère aussi la prise de décision le matin.
- De faire des économies d’énergie : elle réduit le nombre de lavages en vous poussant (…) à trouver l’équilibre entre le nombre de vêtements que vous avez et le nombre de fois où vous les portez.
- De faire des économies d’argent
- De voyager léger
- D’entretenir facilement
- D’être prêt en cas d’urgence
- D’être écolo. »
Dans son livre, Béa Johnson fait la liste des différentes pièces qui constituent sa garde-robe à emporter.
Béa Johnson, Zéro déchet, p. 201 à 203.
Sur son site, Béa Johnson présente les 15 pièces de sa garde-robe et le 50 combinaisons qu’elles lui permettent.
Vêtements inutilisés : stocker ou donner ?
Au lieu de stocker des vêtements qui ne sont plus portés, les donner (p. ex. à des magasins de seconde main) ou les revendre.
Vêtements usés : jeter ou réparer ?
Au lieu de jeter les vêtements usés (troués, déchirés, …), les (faire) réparer.
Vêtements usés : jeter ou réutiliser ?
Au lieu de jeter les vêtement usés qui ne peuvent être réparés, les réutiliser.
“Quelques vêtements troués, déchirés ou tachés peuvent servir de chiffons. »
Béa Johnson, Zéro déchet, p. 183.
Vêtements usés : jeter ou recycler ?
Au lieu de jeter les vêtement usés qui ne peuvent être ni réparés, ni réutilisés, les amener aux points de collectes de textiles en vue de leur valorisation ou recyclage.
A Lausanne, les vêtements usés doivent être triés dans les conteneurs spécifiques pour textiles, afin d’être redistribués vis les associations caritatives Textura, Texaid et Terre des Hommes.
Abécédaire du tri de la Ville de Lausanne.