L’épuisement (Christian Bobin)
Résumé et sketchnotes
Résumé et sketchnotes
LITTERATURE « Disons-le d’emblée: Marley était mort. Là-dessus, pas l’ombre d’un doute. » Cet article est la vingt-cinquième (et dernière) fenêtre de mon calendrier de l’Avent littéraire. Chaque jour du 1er au 25 décembre 2021, je partage avec vous un livre qui m’est cher: je vous en lis un de mes passages préférés et vous raconte en …
« Aucun mot ne peut refermer les morsures d’amour. C’est l’inverse qui est vrai, ironiquement. Quand ces blessures cicatrisent, ce sont les mots qui meurent. »
« Pour un ami imaginaire, j’ai de la chance. Je suis là depuis plus longtemps que la plupart. »
« La terreur, qui n’allait cesser qu’au bout de vingt-huit ans (mais a-t-elle vraiment cessé?), s’incarna pour la première fois, à ma connaissance, dans un bateau en papier journal dévalant un caniveau gorgé d’eau de pluie. »
« Si dix personnes connaissent un poème par coeur, le KGB, la CIA ou la Gestapo ne peuvent rien faire. Ce poème survivra. »
« Cet ange. C’est en statues que je les aime le mieux. Ils rappellent la mort mais ils évoquent un monde d’où la mort serait absente. Ils sont taillés dans ce qu’il y a de plus lourd mais ils ont des ailes. »
« C’était l’heure où Séville, après sa longue sieste à l’abri d’un soleil de feu, poussait portes et volets pour renaître à la vie. »
« Elle avait neuf ans et elle vivait toute seule, sans papa ni maman. C’était plutôt chouette car il n’y avait personne pour lui dire d’aller se coucher au moment où elle s’amusait le plus. »
« Toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants. (Mais peu d’entre elles s’en souviennent.) »