Farine
ABECEDAIRE DE LA CONSOMMATION PLUS DURABLE
Farine : raffinée ou complète ?
Eviter la farine raffinée (ou blanche).
« Nos gènes se sont constitués il y a plusieurs centaines de milliers d’années (…). Ils sont adaptés à l’environnement de nos ancêtres, et spécialement à leurs sources de nourriture. Or, nos gènes n’ayant que fort peu évolué, aujourd’hui comme hier, notre physiologie attend une alimentation semblable à celle qui était la nôtre quand nous mangions les produits de la chasse et de la cueillette (…) Aujourd’hui, (…) 56 % de nos calories proviennent de trois sources qui n’existaient pas au moment où nos gènes se sont développés :
- Les sucres raffinés (…)
- Les farines blanches (pain blanc, pâtes blanches, riz blanc, etc.)
- Les huiles végétales (…)
Or ces trois sources (…) alimentent directement la croissance du cancer. »
David Servan-Schreiber, Anticancer, p. 124.
« Le biologiste allemand Otto Heinrich Warburg a reçu le prix Nobel de médecine pour avoir découvert que le métabolisme des tumeurs cancéreuses était largement dépendant de leur consommation de glucose (la forme que prend le sucre dans le corps, une fois digéré). (…) Lorsque nous mangeons du sucre ou des farines blanches, qui font monter rapidement le taux de glucose dans le sang (ce sont des aliments à « index glycémique élevé), notre corps libère immédiatement une dose d’insuline pour permettre au glucose de pénétrer dans les cellules. La sécrétion d’insuline s’accompagne de la libération d’une autre molécule, appelée IGF (insulin-like growth factor-I), dont la caractéristique est de stimuler la croissance des cellules [notamment des cellules cancéreuses]. Bref, le sucre nourrit et fait croître rapidement les tissus. Parallèlement, l’insuline et l’IGF ont aussi pour effet commun de donner un coup de fouet aux facteurs d’inflammation (…) qui, eux aussi, agissent comme des engrais au profit des tumeurs. »
David Servan-Schreiber, Anticancer, p. 125 s.
Ce lien entre sucre et inflammation se vérifie également en lieu avec l’acné, « due – entre autres mécanismes – à une inflammation de l’épiderme »
David Servan-Schreiber, Anticancer, p. 127.
« Loren Cordain, chercheur en nutrition à l’université du Colorado est allé avec une équipe de dermatologues examiner la peau de 1200 adolescents coupés du monde dans les îles Kitavan en Nouvelle-guinée, et de 130 Indiens Aché qui vivent isolés au Paraguay. Dans ces deux populations, ils n’ont en effet trouvé aucune trace d’acné. (…) Les chercheurs attribuent cette étonnante découverte aux habitudes nutritionnelles de ces peuples qui ont conservé le régime alimentaire de nos lointains ancêtres : aucune source de sucre raffiné ni de farine blanche, et donc aucun pic d’insuline ou d’IGF dans leur sang. » (Anticancer, p. 127 s.)
David Servan-Schreiber, Anticancer, p. 127 s.
“Toute la littérature scientifique nous pousse à le penser: une personne qui veut éviter le cancer se doit de limiter sérieusement sa consommation de sucre et de farines blanches. »
David Servan-Schreiber, Anticancer, p. 131.
La farine blanche un index glycémique élevé.
David Servan-Schreiber, Anticancer, p. 132.
Les aliments à index glycémique élevé font monter rapidement le taux de sucre dans le sang, ce qui entraîne une montée de l’insuline. La montée de l’insuline stimule à son tour la croissance et la diffusion des cellules cancéreuses.
David Servan-Schreiber, Anticancer, p. 126 à 132.
Autres aliments et boissons avec index glycémique élevée : sucre, miel, farine blanche, pain blanc, pâtes, riz blanc, viennoiseries, céréales raffinées, pommes de terre, confitures, fruits en sirop, boissons sucrées, alcool.
Voir aussi Céréales.
Préférer une farine aux céréales complètes, multiples.
Pour réduire les risques de progression du cancer, il faut préférer des aliments à index glycémique bas. On considère que l’index glycémique est bas s’il est inférieur à 55. Les aliments à index glycémique bas contribuent également « à faire fondre la graisse tout en la remplaçant par du tissu musculaire. »
David Servan-Schreiber, Anticancer, p. 126 à 132.
« Voici [une recommandation très simple] pour ralentir la progression du cancer : (…) manger (…) peu de farines blanches ; les remplacer (…) par les farines (…) aux céréales multiples »
David Servan-Schreiber, Anticancer, p. 150.
Voir aussi Céréales.
Farine : de l’agriculture conventionnelle ou biologique ?
Au lieu de la farine issue de l’agriculture conventionnelle, préférer la farine bio.
Voir Céréales.
Farine : en emballage ou en vrac ?
Au lieu d’acheter de la farine en emballage, préférer la farine en vrac.
Voir Vrac.
Restes de farine : jeter ou composter ?
Au lieu de jeter avec les déchets ménagers les restes de farine (crue ou cuite), les composter.
A Lausanne, les restes de repas peuvent être collectés dans les conteneurs à biodéchets afin d’être valorisés, soit pour la production d’énergie verte, soit en compost pour l’agriculture.
Abécédaire du tri de la Ville de Lausanne.