Oméga-3 / Oméga-6

Omégas

ABECEDAIRE DE LA CONSOMMATION PLUS DURABLE


Oméga-3 / oméga-6: oui ou non ?

Diminuer les oméga-6 et augmenter les oméga-3
Idée

Consommer des aliments riches en oméga-3 et réduire la consommation d’aliments riches en oméga-6.

« Les gras polyinsaturés peuvent être divisés en deux grandes classes, nommées oméga-3 et oméga-6. Ces deux types de gras sont dits « essentiels » parce qu’ils sont indispensables au bon fonctionnement de notre corps. Or nous sommes incapables de les fabriquer et ils doivent donc être obtenus à partir de l’alimentation. »

Richard Béliveau et Denis Gingras, Cuisiner avec les aliments contre le cancer, p. 54 s.

« Les oméga-6 sont transformés en (…) molécules pro-inflammatoires (…) A l’opposé, les oméga-3 sont transformés en [DHA et EPA] deux types de gras polyinsaturés qui empêchent [les phénomènes pro-inflammatoires] de s’emballer et de causer des torts aux tissus touchés grâce à leurs activités anti-inflammatoires, anticoagulantes et antiprolifératives. Un équilibre dans l’apport alimentaire de ces deux substances est donc crucial pour assurer un contrôle adéquat des processus inflammatoires. »

Richard Béliveau et Denis Gingras, Cuisiner avec les aliments contre le cancer, p. 56.

« Notre corps s’est adapté au cours de l’évolution pour fonctionner avec une alimentation équilibrée en acides gras polyinsaturés, de sorte que la balance penche vers la production de EPA et de DHA et crée donc un environnement anti-inflammatoire. Cependant, avec les changements importants introduits par l’industrialisation de la nourriture, notamment l’utilisation excessive d’huiles végétales riches en oméga-6, cet équilibre n’existe plus aujourd’hui et la plupart d’entre nous consomment environ vingt-cinq fois plus d’oméga-6 que d’oméga-3. Ce déséquilibre a des conséquences importantes en termes de prévention du cancer. »

Richard Béliveau et Denis Gingras, Cuisiner avec les aliments contre le cancer, p. 57.

« Il n’y a aucun doute qu’augmenter l’apport en acides gras oméga-3, tout en abaissant celui en oméga-6 (…) constitue un préalable important pour interférer avec le développement du cancer. »

Richard Béliveau et Denis Gingras, Cuisiner avec les aliments contre le cancer, p. 57.

Oméga-3: quelles sources ?

Idée

Les aliments riches en oméga-3, dont la consommation doit être privilégiée, incluent :

  • certains poissons

« Les oméga-3 à longues chaîne présents dans les poissons gras (ou les huiles de poissons gras de bonne qualité) réduisent l’inflammation. En culture, ils retardent la croissance des cellules cancéreuses d’un large éventail de tumeurs (…) Ils agissent aussi en réduisant la dissémination des tumeurs sous forme de métastases. » 

David Servan-Schreiber, Anticancer, p. 260.

« Plus les poissons sont gros (thon, mais surtout roussette ou espadon), plus ils sont hauts dans la chaîne alimentaire, et plus ils sont contaminés par le mercure, les PCB et la dioxine qui abondent au fond des océans. Les meilleures sources de poisson gras sont donc les petits poissons comme les sardines (…), les anchois entiers ou les petits maquereaux. Le saumon est aussi une bonne source d’oméga-3 et le niveau de contamination reste encore acceptable. Le thon germon est, semble-t-il, le moins contaminé des thons en boîte. Les poissons surgelés perdent progressivement de leurs oméga-3 avec la durée de la conservation. »

David Servan-Schreiber, Anticancer, p. 260.
  • certaines graines

« Les graines de lin sont riches en oméga-3 végétaux (à « courte chaîne ») et en lignanes. Ces phytoestrogènes réduisent l’activité néfaste des hormones sur la croissance du cancer et peut-être aussi sur l’angiogenèse. Elles sont également associées à une baisse de cholestérol et à une réduction de la montée de sucre dans le sang. (…) Dans une étude récente de l’université de Duke, la consommation quotidienne de 30 g de graines de lin moulues ralentissait la croissance des tumeurs de la prostate de 30 à 40 %. En France, le laboratoire du professeur Bougnoux (…) a montré que les femmes dont les tissus étaient plus riches en acides gros oméga-3 végétal (présent dans les graines de lin, les noix ou l’huile de colza) présentaient nettement moins de risque de développer des métastases que les autres. »

David Servan-Schreiber, Anticancer, p. 261.

Dans les entrées suivantes de l’Abécédaire, vous trouverez plus de détails sur des produits riches en oméga-3:

Oméga-6: quelles sources ?

Idée

Les aliments riches en oméga-6, dont la consommation doit être réduite, incluent :

« [Les produits d’origine animale] de l’élevage industriel sont très riches en oméga-6 et très pauvres en oméga-3. Ce déséquilibre favorise à la fois la croissance des cellules cancéreuses et celles des tissus gras.« 

David Servan-Schreiber, Anticancer, p. 134 à 138.

Dans les entrées suivantes de l’Abécédaire, vous trouverez plus de détails sur des produits riches en oméga-6 et des idées pour en réduire la consommation:

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